Bureau du Président de la République (archive)

Constantin endros serra la main du président

-c'est exact ne les laisser pas vous renverser des le premier jour .très bien je vais me hâter pour la mission que vos venez de me confier . Vous passerez le bonjour au membre de votre ministère de ma part

Constantin endros quitta le bureaux et regagnant son ambassade il inscriva sur un papier sa prochaine mission

François Dickson était dans son bureau avec Erce Klinton ministre régaliens, quand tout à coup un le prévint de l'arrivé de monsieur Darmon, il demanda à le faire monter.

Olivier fut escorté par l'agent du renseignement jusqu'au bureau où il fut invité à entrer. Deux hommes étaient présent, le Ministre Klinton et le Président Dickson. Il les salua par une poignée de main brute, qui sans doute leur broya les phalanges et attendit sagement tout en jetant un oeil attentif aux lieux.

Olivier regarda le dossier en question puis posa successivement ses yeux sur Klinton et sur le Président.

- Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ? Dites-moi pourquoi vous souhaitiez me voir, qu'on en finisse.

Il plissa les yeux, imperturbable :

- Je préfère vous prévenir, je ne marche pas au chantage. Alors si ce dossier me concerne, je dirais deux choses. La première c'est que vous avez de quoi vous faire un stock de papier toilettes pour des mois, vu la quantité de paperasse qu'il contient. La seconde, et la plus importante, c'est que vous perdez votre temps si vous pensez que j'en ai encore quelque chose à faire. La décision a été prise de me virer pour une broutille, malgré mes états de service, j'ai pris note. La page est tournée.

François Dickson émit un sourire en coin, s'approcha de la fenêtre quelques secondes, puis s'avança en direction de monsieur Darmon.

Ah ce que je voie, vous n'avez rien perdu de votre humour. Effectivement ce dossier est le votre et je dois l'avouer, monsieur Klinton et moi-même étions surpris de votre parcours, talent et distinction. Rassurez-vous si je devais vous faire du chantage, je m'employerais autrement, car ceci ne marcherait pas contre vous.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi avoir arrêté l'armée ? La raison ne figure nulle part.

Olivier se radoucit légèrement. Dickson avait l'air plus intelligent que ce qu'on en disait.

- Je pensais que mes supérieurs se seraient empressés d'écrire la raison sur papier. C'est étonnant.

Il s'arrêta un court instant avant de reprendre :

- Je n'ai pas arrêté l'armée. On m'a foutu dehors comme un malpropre. Ca me fait marrer que vous ayez autant de pages pour faire des éloges quand on sait que la seule raison pour laquelle j'ai été exclu et sanctionné, c'était pour avoir frappé un "homme". Ils ont argué que ledit "homme" était un officier, ce qui est vrai. Ils ont passé sous silence ses provocations et son harcèlement sexuel. Mais par contre, ils ont bien insisté sur le fait que c'était un pédé, histoire d'ajouter le qualificatif homophobe à la sanction. Alors ils ont gardé l'officier, aussi barge soit-il et ils m'ont viré. J'imagine que j'aurais du m'allonger et écarter les jambes pour sauver ma carrière. Bref. Si c'était à refaire, je referais pareil avec ces mêmes résultats.

Il s'arrêta de parler, les laissant digérer l'information. Il n'avait pas sourcillé ni hésité dans son propos, ce qui démontrait que non seulement il avait vraiment tourné la page mais qu'il ne regrettait absolument rien.

- C'est déjà fait, il me semble. Mais pas besoin de demander, posez-la.

Olivier attendit ladite question avec calme.

- Je crois que la question ne se pose pas. L'Armée a été un engagement important pour moi. Mais il faut croire que je n'avais pas la même notion de l'engagement que les caramels mous de l'état major.

Olivier regarda attentivement les deux hommes face à lui et il finit par dire :

- Est-ce que vous pouvez abréger ? Soit vous me proposez quelque chose, soit vous me demandez de disposer. J'ai autre chose à faire qu'à tailler le bout de gras si vous voyez ce que je veux dire. Vous me demandiez si je préférais l'action, Monsieur Klinton, la réponse est oui. Et je déteste perdre mon temps... donc dites ce que vous avez à dire ou finissons-en.

Olivier regarda le Président sans sourciller.

- Monsieur le Président, je doute que vous ayez eu, un jour, à mettre une balle entre les deux yeux d'un autre être humain. Moi oui, et froidement, sans hésiter. Alors ne me parlez pas d'énervement et de contrôle de soi. Parlons plutôt de sujets qui vous préoccupent.

Il lança un regard assuré à Klinton et reporta son attention sur le Président.

- Je vous l'ai déjà dit, me menacer est une très mauvaise idée. Je ne cherche pas l'effacement de mon dossier pour la simple et bonne raison que j'assume tous mes actes. Et comme je vous l'ai dit, si c'était à refaire, j'éclaterais une nouvelle fois la tête de cette tapette.

Il avait prononcé ce mot avec une haine visible. Il ponctua :

- Je suis comme un chien enragé. Le seul moyen de me mettre hors d'état de nuire sera de me tirer dans la tête... Je n'ai pas peur des politiques. Et je n'accepte rien sous la menace. Si vous voulez ma coopération, il va falloir vous montrer négociant et prendre conscience qu'être dans mon viseur est bien plus dangereux que l'inverse, Monsieur le Président. Je n'ai plus de carrière à sauver, moi...

Le directeur se mit dans un siège et laissa le président lui donner les raisons de cette convocation

François Dickson entra dans le bureau avec ses deux invités.

Je vous en prie, veuillez prendre place.
Je vous sert quelque choses ?

-rien pour moi merci mais je ne prend pas de boisson entre les repas

Vous imaginez si celles-ci tombe entre de mauvaises mains ? Je n'accepterai jamais qu'Ostaria devienne des fournisseurs, ceci est ma politique.
De même pour la Corée du Nord, ne pas leurs vendre des grosses quantités, sinon leurs voisins risquent de nous lancer des représailles et vice versa.

-Et bien après consultation avec le docteur zolus nous absepton vos conditions pour le moyen orient et pour la Corée du Nord ;il y a autre chose ?

Le Président de la République reçue un appel d'urgence sur sa ligne.