La campagne avait été relativement calme dans la région de Choignaux. Et pourtant, cette région avait particulièrement souffert de la guerre. Les royalistes avaient lancé un missile nucléaire dans la mer d'Ylésia pour couler un navire de guerre yssois, les retombées radioactives, bien qu'emportées par le courant, avaient eu des résidus qui avaient stagné dans les eaux, ce qui avait rendu les activités de pêche et de tourisme impossible pendant plusieurs mois.
Le retrait des forces yssoises et républicaines avait permis a de nombreux citoyens ostariens de fuir l'occupation monarchique en suivant les yssois. Les exilés revinrent, petit a petit, avec le retour de Plassel à la tête du gouvernement.
Les habitants de Choignaux avaient connu l'horreur de la guerre, on vu pour ceux qui vivaient de la mer, leur travail disparaitre. Ils attendaient beaucoup du référendum.
Le MUR local était conscient de la situation, et les tractages, compliqués il y a encore quelques jours, devenaient possibles, les rangs militants du MUR augmentaient. Les adhésions en présentiel ou en ligne explosaient.
Les premiers tractages et affichages eurent lieu a Bridame, Calmec et Nour, les villes qui avaient été relativement épargnées par la guerre grâce à la protection des corps francs républicains et les alliés yssois.
Les opérations de campagne devaient commencer à Egois dès le lendemain.