[Blog] jimmydecker.os

À propos

Bienvenue sur mon blog personnel officiel. Je me présente, Jimmy Decker. Bien avant d’être un homme politique actif sur la scène régionale en Aupagne et désormais sur la scène municipale avec ma course à la mairie de Tuse, je suis un homme passionné. Père de famille, époux, ami, mes préoccupations sont les mêmes que bien des Ostariens et tout comme vous, je souhaite partager mon opinion. Dans ce blog, je vous exprimerai par le biais de billets mon opinion sur les sujets qui touchent notre pays et ses recoins les plus sombres.

J’espère que celui-ci sera à la hauteur de vos attentes et qu’ensemble, moi en écrivant et vous en lisant, nous pourrons participer à modifier les mentalités défaillantes qui priment dans une société que nous avons tous à cœur.

D’ailleurs, ne vous méprenez pas, mais il se pourrait fort bien que puisque vous prenez du temps pour me lire, je vous considère tous comme mes amis. Et ce, même si nos opinions divergent. Après tout, n’est-ce pas là l’essence même de la fondation de notre pays?

Bien à vous,
Jim

P.S. Ne vous gênez pas pour commenter mes billets, je tâcherai de répondre à certains d’entre vous à la fin de mes articles.

Ostaria circus

La République est un vulgaire cirque, c’est le constat rapide qu’on peut en faire. Ne soyons pas étonné des ridicules cachettes entre le Palais d’Yguerne et l’Hôtel d’Orsal, mais permettons-nous à tout le moins d’en être dégoûté. La ratification par ordonnance de la charte de l'Organisation des Nations de l'Archipel est une honte anticonstitutionnelle, allant à l’encontre de la nouvelle Constitution du pays venant tout juste d’être adoptée. L’article 50 a été bafoué, le devoir des parlementaires a été réduit à néant. Au nom de quoi? «L’utilité». Laissez-moi vous raconter ce qui s’est passé…

Le président de la République François Dickson et la première ministre Mathilde Picvaux se sont rencontrés autour d’une tasse de thé. Au menu dans la discussion? La ratification de la charte de l’ONA, pilier majeur des nombreux efforts du gouvernement ostarien auprès des nations de l’Archipel-Sud pour être reconnu comme nation utile à l’Organisation. Et comme de raison : l’ONA a salué les gestes diplomatiques de la République et ses efforts pour faire rapidement sa marque. Le problème? Le président voulait à tout prix éviter que la charte puisse être menacée par un vote défavorable. Dans un complot alliant la droite à la gauche, nos deux superhéros de la protection de la Constitution ont décidé de passer outre celle-ci pour adopter de concert le texte. Une aberration, d’autant plus que cette entente s’est produite en catimini.

En catimini? Tout laisse croire que si. Jérôme Plassel, ministre du Développement humain, a été le premier à sonner l’alarme sur les réseaux sociaux avant de saisir la Cour suprême de la situation. Cour suprême qui, d’ailleurs, dans son jugement récent, ordonne l’annulation «immédiate de la ratification» de la charte de l’ONA. Si monsieur le ministre Plassel ignorait tout de ce complot entre Dickson et Picvaux, c’est que le conseil des ministres de l’Ostaria n’a guère été consulté à propos de cette ordonnance. Et si le pouvoir exécutif est si facilement condamné à l’ignorance et le mutisme, la dérive autoritaire des deux complices est d’autant plus assassine pour la démocratie et la Constitution. Dérive autoritaire, vraiment? N’en soyez pas certain. En entrevue auprès du journaliste Thomas Fauvel, le président a déclaré : «J’ai simplement jugé cela utile». AH! Eh bien, si monsieur le président peut ignorer la Constitution lorsqu’il le juge SIMPLEMENT UTILE, il n’y a aucun problème, alors. Clownesque!

Attention, mesdames et messieurs, ce président se présentera fort certainement à sa propre succession aux côtés une fois de plus de la première ministre. Pourrions-nous un instant cesser toute activité, fermer les yeux et pleurer un peu? Vivement la candidature de Jérôme Plassel, un homme qui n’a pas peur de défier sa propre première ministre devant la Cour suprême pour faire respecter les droits fondamentaux de la République.

D’ailleurs. La charte doit-elle être approuvée? Bien sûr que oui. Sera-t-elle approuvée par l’Assemblée nationale? Il n’y a aucun doute à ce sujet, mais elle aurait dû être soumise au parlement dès le début plutôt que de créer un dangereux précédent anticonstitutionnel et d’ainsi laisser voir aux Ostariens le véritable visage de l’alliance gauche/droite.

Nous saluerons tous la clairvoyance et le courage de Jérôme Plassel. Et d’ailleurs, il y a force à parier que le président et la première ministre auront rapidement des comptes à rendre. Parlementaires, levez-vous, indignez-vous et exigez des excuses formelles.

Monsieur le président? Madame la première ministre? Conformez-vous à nos lois ou démissionnez.

Mais ça n’arrivera pas. Visiblement, l’honneur est chose malléable lorsqu’on méprise le peuple.

Discours de victoire à la mairie de Tuse

Bonsoir! voici l'intégralité de mon discours de ce soir après ma victoire aux élections municipales de Tuse.



Merci, merci à tous!

Je viens de recevoir un appel de Pauline Langwe pour m’offrir ses félicitations pour la course que nous venons de mener. Je lui ai assuré mon entière ouverture quant aux propositions qu’elle mettrait de l’avant pour fournir à notre ville tous les éléments qui lui permettront d’aspirer à concurrencer loyalement avec toutes les grandes villes de notre pays. Ce soir, ma fierté d’être votre maire est grande, mais elle n’est rien vis-à-vis le travail qui m’attend. Qui, collectivement, nous attend. La tâche ne sera pas simple et nous méritons tous l’entière collaboration de notre conseil municipal pour l’élaboration, la planification et l’exécution d’un plan fort, stable et généreux pour la ville de Tuse. Nous le méritons, vous le méritez.

Ce soir, j’ai entendu votre message. J’ai entendu vos craintes. Ce soir, je réalise et accepte le rôle minoritaire que vous m’offrez à la mairie du Tuse. Une minorité qui se comprend : vous m’offrez la chance de vous démontrer ce que je peux amener à Tuse. Ce soir, vous avez également offert aux oppositions de Tuse la possibilité de vous démontrer qu’ils peuvent travailler en équipe pour permettre à notre ville d’avancer. Le piège que vous nous tendez est palpable, et je vous promets de tout mettre en œuvre pour assurer une cohabitation entre tous les partis qui composent le conseil municipal. Révolutionnons le rôle des oppositions, renommons-les afin qu’ils deviennent de fiers partenaires de l’action municipale à Tuse. Soyons une équipe pour le bien de Tuse, de ses habitants et de ses nombreux enjeux qui doivent dès à présent être pris en compte. Attelons-nous à travailler ensemble, éliminons de nos actions notre partisannerie politique. Je vous promets de mener une action municipale transparente loin de toute partisannerie.

J’aimerais remercier toutes les Tusoises et tous les Tusois qui se sont déplacés aux urnes. Ce ne fut pas chose facile de départager les candidats de choix qui s’offraient à vous, et vous avez été déterminant dans le virage que notre ville doit prendre pour assurer sa pérennité et son avenir. Merci de votre confiance, merci d’être ici ce soir et merci d’avoir répondu à notre appel de participer activement à la vie politique de notre ville. Pauline, Harris, Serggè et moi avons fait une campagne honnête et digne de votre confiance. Nous le faisions pour vous, pour Tuse et pour tout ce qu’il y a à faire au sein de notre ville. Je tiens également à remercier tous les bénévoles de notre équipe qui ont travaillé d’arrache-pied avec peu de moyen pour élever notre campagne et nous placer rapidement en tant que favori. Favori, oui, mais n’oublions pas tout le travail et toutes les promesses qui devront être réalisés. Je vous promets de mettre en action notre programme très rapidement et je vous promets que vous aurez tous votre mot à dire dans les plus grandes décisions. Tuse est désormais au contrôle de son propre territoire et ensemble, nous allons réaliser de grandes choses.

Dès demain, je convoquerai le conseil municipal du Tuse pour procéder à la nomination du conseil exécutif de la ville. J’invite mes opposants à la course à la mairie à attraper la main que je leur tends : formons une équipe et travaillons de concert. Unissons-nous pour que toutes les Tusoises et tous les Tusois bénéficient de notre amour commun pour Tuse.

Je vous remercie d’être ici ce soir. À l’arrière, un buffet chaud vous attend. J’y serai, je vous offrirez de mon temps comme vous m’avez offert votre voix. Je suis honoré d’être votre maire, je souhaite que nous fassions ensemble de grandes choses.

Merci beaucoup, merci infiniment.

Ensemble pour Tuse!