Nicolas Barouel pris la parole devant une salle pleine.
Je suis allé à la rencontre du peuple, de ce peuple au nom duquel tout le monde prétend parler, auquel personne ne parle vraiment, et pour lequel personne ne veut jamais rien faire, comme si l’objectif était toujours de le tenir à l’écart, à la lisière du pouvoir, de la décision. Ce peuple c’est vous, c’est nous tous, ce peuple, je l’ai rencontré dans les villes, dans les villages, dans les campagnes. Je l’ai rencontré dans les ateliers, dans les bureaux, dans les écoles. Mais aussi dans les hôpitaux, dans les centres de rééducation, dans les maisons de retraite, partout où il y a des gens qui vivent, qui vivent par leur travail, qui vivent par leur souffrance, qui vivent par leurs rêves, par leurs ambitions. Tous ces sans grade, tous ces anonymes, tous ces gens ordinaires auxquels on ne fait pas attention, que l’on ne veut pas écouter, que l’on ne veut pas entendre. C’est pour eux que je veux parler. Je veux être leur porte-parole. Je veux être celui qui leur redonnera la parole et qui leur redonnera le pouvoir. Je veux être leur candidat. Je veux être le candidat du peuple et non celui des médias, celui des appareils, celui de tel ou tel intérêt particulier.
Je veux être le candidat du peuple parce que pendant des mois j’ai vu ce que le peuple vivait, ce qu’il ressentait, ce qu’il souffrait. J’ai vu les ravages du discours sur l’impuissance publique. J’ai compris ce qu’il pouvait y avoir de désespérant pour ceux qui n’ont pas d’autre recours, d’autre espoir que dans la politique d’entendre les responsables politiques leur dire : « Je n’y peux rien ! ». J’ai mesuré l’attente vis-à-vis de la politique de la part de ceux qui se sentent prisonniers d’une multitude de contraintes dont ils n’arrivent pas à desserrer le carcan. J’ai pris conscience du besoin que la politique représentait pour redonner une espérance à ceux qui l’ont perdue, pour qu’ils aient le sentiment de pouvoir redevenir les acteurs de pleur propre histoire. J’ai pris conscience de la nécessité pour la politique de redevenir l’expression d’une volonté aux yeux de ceux qui ne se sentent plus eux-mêmes la force de vouloir. J’ai voulu remettre la volonté politique et la Ostaria au cœur du débat politique. Au cours de cette campagne, à travers tous les discours et tous les sujets, je n’ai finalement parlé que d’elles, et les ostariens que j’ai rencontrés ne m’ont aussi parlé que d’elles.La volonté politique et la nation c’est toujours pour le meilleur et pour le pire.Le peuple qui se mobilise, qui devient une force collective, c’est une puissance redoutable qui peut aussi bien agir pour le meilleur que pour le pire.Faisons en sorte que ce soit pour le meilleur.Nous conjurerons le pire en respectant les ostariens, en tenant nos engagements, en respectant la parole donnée. Nous conjurerons le pire en remettant de la morale dans la politique.
Nous voulons également une meilleur insertion des jeunes dans la vie actives, le système actuel favorise des élites ce qui est tous sauf démocratique.Nous voulons également permettre au consommateur d'être vraiment roi en changeant le système économique.
FIN
Toute la salle applaudis le discourt.