Pierre Jourdan s'avança vers la maison, dans la petite rue du marchand de poissons, regarda rapidement à droite et à gauche. Il n'y avait personne.
Il sonna à la porte selon un code : deux courts, deux longs, et de nouveau un court. La porte s'ouvrit quelques secondes plus tard. Un homme nommé Jérémie Lavier ouvrit.
Jérémie : Bonjour Pierre, entre vite !
Pierre Jourdan entra, à la suite de quoi son interlocuteur ferma rapidement la porte.
Jérémie : Je te laisse t'installer. Les autres sont déjà là.
Sur la bibliothèque qui se trouvait à l'entrée, Pierre tira un livre.
Une porte secrète s'ouvrit alors à sa gauche. Il s'y dirigea après avoir remis le livre dans sa position initiale, puis descendit les escaliers qui se trouvaient derrière.
Il arriva dans un sous-sol de taille moyenne, où se trouvaient deux hommes et une femme, assis sur des chaises autour d'une table ronde.
Un homme : Ah, Pierre ! On n'attendait plus que toi !
Pierre acquiesça d'un bref signe de tête, puis s'assit sur l'une des deux chaises vides autour de la table. Il fut ensuite rejoint par Jérémie, à la dernière chaise.
Le deuxième homme : Alors, pourquoi tu nous a convoqués ?
Pierre : Nous allons faire un coup.
Jérémie : Comme d'habitude !
Pierre : Non, non, pas comme d'habitude. Pas de tracts, de sabotage ou je ne sais quoi. Nous allons traiter la source du problème.
La femme : C'est-à-dire ?
Pierre sortit de son attaché-case quelques feuilles et les posa sur la table.
Pierre : J'ai réussi à me procurer les plans du défilé du 1er septembre. Et j'ai un plan pour qu'on entende parler de nous, ou à défaut, qu'on entende parler de ça.
Le premier homme : Qu'est-ce que tu as prévu ?
Pierre sourit.