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 Visite du campus de Bridame

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AuteurMessage
Nicolas Barouel

Nicolas Barouel


Messages : 121
Date d'inscription : 16/05/2016
Age : 33
Fonction : Président et fondateur du parti Travailliste-liberal

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MessageSujet: Visite du campus de Bridame   Visite du campus de Bridame EmptyVen 3 Juin - 22:27

Nicolas Barouel s'adressa aux jeunes du campus universitaire retransmis sur les radios universitaire des campus de tous le pays.

A vous voir si nombreux, je n'ai qu'un mot à la bouche pour exprimer mon émotion ce matin mais, chacun doit le comprendre, c'est vraiment du fond du cœur que je veux vous le dire : merci !

Longtemps j'ai réfléchi à ce que la politique avait à dire à la jeunesse.
Longtemps je me suis demandé comment il fallait parler en tant qu’homme politique à une jeunesse qui a cessé d’écouter les hommes politiques et surtout de leur faire confiance.

Si elle ne les écoute pas c'est parce qu’elle ne les comprend pas.
Si elle ne leur fait plus confiance c'est parce qu’elle a le sentiment qu'elle a souvent été trahie.
C'est conscient de cette réalité que j'ai appelé à une rupture dans nos comportements, dans nos méthodes, dans notre façon d'appréhender le débat d'idées. Aujourd'hui je persiste et je signe : la rupture est nécessaire.

Toute jeunesse a quelque chose à prouver. Elle a besoin de croire qu’elle peut transformer le monde. Elle a besoin d’imaginer que tout est possible.
Elle rejettera la classe politique si celle-ci continue à répéter : « je n’y peux rien ».
Elle condamnera une politique qui prétendra construire le monde de demain avec les idées d’hier.

Je veux une politique qui rende possible ce qui est nécessaire. Je veux tourner le dos à une politique qui explique que ce qui est nécessaire est impossible.

Cette fascination pour la fatalité coupe les ailes de la jeunesse.
Mais en coupant les ailes de la jeunesse, chacun doit être conscient que l’on coupe les ailes à la société tout entière. Car dans un monde où les rêves de la jeunesse ne se réalisent jamais, les portes de l’avenir se ferment pour tous, quel que soit leur âge.
C’est quand la jeunesse commence à devenir une espérance que l’histoire cesse d’être un recommencement pour devenir une invention. C’est quand les hommes de la Renaissance se sont mis à croire que tout était possible que tout a pu changer. La Renaissance s’est laissée alors porter par les rêves de la jeunesse.

Jeune, j'ai été ému par la prière de Michel-Ange : « Seigneur accordez-moi la grâce de toujours désirer plus que je ne peux accomplir ». C'est ce que je veux souhaiter à chacun de vous, que dans vos vies vous gardiez toujours l'envie de vous surpasser, le désir de réaliser, la volonté de faire de votre existence quelque chose de grand et de fort. L’histoire nous enseigne que c’est de l'imagination fiévreuse de la jeunesse que sont sorties toutes les grandes révolutions des temps modernes.

Vous voyez le chômage, la précarité, l’exclusion et vous vous posez tant de questions sur votre avenir.
Vous voyez la discrimination, le racisme, l'antisémitisme
Vous voyez des gens qui dorment sur le trottoir et l’enfant du tiers monde qui meurt de faim. Vous voyez des malheureux qui sur leur pirogue affrontent l'océan pour gagner ce qu'ils croient être la terre promise et qui perdent la vie avant de toucher le rivage. Et vous n'acceptez pas que le monde qui n'a jamais été aussi riche laisse autant de pauvres sans perspective.
Vous voyez la planète saccagée et vous êtes révoltés de voir l'humanité danser sur un volcan.

Au milieu de tant d’espoirs, de rêves et de promesses que vous offre le monde, au milieu de tous les obstacles que la société dresse devant vous et qui vous empêchent de prendre votre élan j'ai conscience que la jeunesse hésite sans cesse entre la joie de vivre et la peur de vivre.
Le jeune internaute qui s’enferme dans son monde virtuel a peur du monde réel comme le jeune qui s’enferme dans son quartier a peur du monde extérieur. Le jeune qui allonge indéfiniment ses études a peur du monde du travail, comme le jeune qui se drogue a peur de lui-même.
Mais on ne peut pas vivre en s’enfermant ou en fuyant.

Je vous demande de m'aider à agir si vous ne voulez pas subir.
Dans la vie il y a les spectateurs et il y a les acteurs. Il y a ceux qui regardent et il y a ceux qui agissent, ceux qui ont des désirs et ceux qui les réalisent.
Ostaria a besoin des rêves et des désirs de sa jeunesse. Mais à quoi servent les rêves inaccomplis ? Désirer une Ostaria nouvelle sans être capable de la construire ou bien chercher à la construire sur des utopies c’est se condamner à l'échec. Ostaria sera réveillée par ceux qui se lèvent tôt, par ceux qui retroussent leurs manches pour réaliser leurs rêves. Oui, il est possible de construire une Ostaria dont vous rêvez et je veux la construire avec vous. Nous la construirons ensemble.

Je ne suis pas venu pour proposer le nième plan quinquennal pour la jeunesse.
Je suis venu vous demander d'être l'âme du changement, d'être les acteurs d'une rupture dont je suis certain, qu'au fond de vous-même, vous l'appelez de vos vœux. Je vous demande par dessus tout de recommencer à espérer parce que si nous sommes ensemble, unis, déterminés, tout sera possible.


Vous voulez la vérité ! Cela tombe bien : je refuse le mensonge !

La vérité c’est qu’à vous maintenir indéfiniment dans un état de dépendance et d’assistance, on risque de vous faire perdre l’estime de vous-mêmes.
La vérité c’est qu’on ne rend pas service à la jeunesse en dépréciant l’effort.
On ne rend pas service à la jeunesse en disqualifiant le mérite.
Pourquoi travailler à l’école si la société ne reconnaît pas la valeur du travail ?
Comment croire à la valeur de l’effort si l’école ne l’a pas inculqué ?

On ne rend pas service à la jeunesse en détruisant l’autorité du professeur et la légitimité du savoir.
On ne rend pas service à la jeunesse en l’enfermant dans la « culture jeune » et en lui enseignant qu’il est inutile qu’elle perde son temps avec tout le reste.
On ne rend pas service à l’élève de 4e auquel on demande d’écrire une autre fin au « Cid » comme s’il était le rival de Corneille.
On ne rend pas service à la jeunesse en lui enseignant que tout se vaut.
On ne rend pas service à la jeunesse en lui faisant croire que tout est gratuit.

La vérité c’est que la jeunesse n’excuse pas tout.
La vérité c’est que si la société a des devoirs envers la jeunesse, la jeunesse a aussi des devoirs envers la société, que si la famille a des devoirs vis-à-vis de ses enfants, les enfants ont des devoirs vis-à-vis de leur famille.
La vérité c’est qu’on ment à la jeunesse en l’infantilisant.
Je ne suis pas venu vous proposer de vous aider à rester des enfants. Je suis venu vous proposer de vous donner les moyens de devenir des adultes à part entière.
Je ne suis pas venu vous proposer de construire votre avenir à votre place. Je suis venu vous proposer de construire ensemble une société où chacun recevra selon son mérite et où chacun aura sa chance.
Je ne veux pas briser vos rêves.
Je veux vous donner les moyens de les vivre.
Je veux vous rendre non la certitude d’un avenir tout tracé, mais l’espoir que vous pourrez vivre la vie que vous aurez choisie.
Je veux vous rendre l’espoir que vous pourrez vous construire une vie meilleure, que l'avenir peut cesser d'être une menace pour redevenir une promesse.
Je veux vous redonner ce qu’on vous a fait perdre de plus précieux : l’envie d’avoir envie.
A ceux qui veulent partir, je veux redonner l’envie de rester. A ceux qui sont découragés, je veux redonner l’envie de réussir.
A ceux qui ne veulent plus rien, je veux redonner l’envie de vouloir.
Je veux redonner à chacun l'envie de relever tous les défis.

Aux enseignants je veux dire comme Jules Ferry : « formez des hommes, non de grands enfants ». Je veux leur dire : vous faites un métier formidable, le plus beau, celui qui transmet le savoir -ce métier, vous le faites dans votre immense majorité en vous donnant pleinement à ce qui pour vous est une vocation- vous avez une autorité à reconquérir. L’Etat peut vous y aider mais vous avez le devoir de le vouloir, parce que le rapport du maître à l’élève ne peut pas être un rapport d’égalité, même si l’élève a vocation, un jour, à dépasser le maître.
L’école, dans le primaire et dans le secondaire, ce n’est pas la délibération, ce n’est pas le colloque permanent. L'école c’est la transmission des savoirs, des normes et des valeurs et au premier rang d'entre elles, de celle du respect.

Je veux une école du respect où les élèves se lèvent quand le professeur arrive, où l'élève différent n'est pas victime de la vindicte des autres, où celui qui a eu le moins de chance en aura autant de réussir que celui que la vie a ménagé.
Je veux leur dire aussi que leur mission n’est pas l’intégration à une société qui est de toute façon la leur, mais la préparation à la vie dans cette société, que la partie de la jeunesse qui souffre le plus ne vit pas une crise de l’intégration mais une crise du rapport à soi et du rapport aux autres, une difficulté croissante à vivre en société, à vivre avec soi, même parmi les autres.
Je veux dire aux pédagogues que s’il ne faut pas écraser la personnalité de l’enfant, ni étouffer sa spontanéité, qu’il faut l’encourager à développer toutes ses potentialités, il ne faut pas pour autant renoncer à l’instruire.

Je veux leur dire aussi que si la jeunesse sait d’instinct qu’elle conquiert sa liberté en apprenant à dire non, ce n’est pas une raison pour lui dire toujours oui.
Aux parents, je veux dire qu’ils ont une responsabilité primordiale dans l’éducation de leurs enfants et qu’ils ne peuvent s’en exonérer. Je veux leur dire que la société peut et doit les aider à assumer cette responsabilité. Mais je veux leur dire aussi qu’ils seront tenus pour responsables de ne pas avoir voulu l’assumer.
A ceux qui sont encore à l’école, et qui ont à apprendre.
A ceux qui sont sur le point d’achever leurs études mais qui seront demain les éducateurs de leurs enfants, je veux dire que la vie est un combat. Je veux dire qu’il n’y a d’appropriation d’un héritage culturel que si celui-ci est conquis et pas seulement hérité.
Je veux dire par-dessus tout que tout se mérite, que rien n'est acquis, que rien n'est donné. C'est bien tout cela qui, au final, confère à l'homme sa dignité et sa liberté.

Vous voulez l’égalité ! Je la veux avec vous.

Je veux que la société vous permette de devenir des adultes, des adultes comme les autres, avec les mêmes devoirs mais aussi les mêmes droits, et la même considération, pas des adultes qu’on traite comme des enfants, pas des adultes qu’on met deux ans à l’essai, qu’on peut licencier sans explication, qu’on peut payer avec un demi-SMIC, pas des adultes au rabais mais des adultes à part entière qu’on respecte, dont on reconnaît le talent, la compétence, le travail, à leur juste valeur. Des adultes auxquels leur travail procure de quoi se loger, de quoi vivre, de quoi fonder une famille.
Je veux pour vous les mêmes opportunités quand vous avez fait les mêmes études et ce, quel que soit le quartier d’où vous venez, quelle que soit la consonance de votre nom, ou la couleur de votre peau.
Vous voulez la justice et l’équité entre les générations parce que les générations qui vous ont précédés ont les créances et que vous aurez les dettes.

Je vous propose de relever le défi de la République.

Je suis de ceux qui pensent qu’elle ne fait pas assez de place à la diversité. Je vous propose une République plus respectueuse de la différence. Je ne veux pas d'une République de l'égalitarisme et du nivellement.
Je vous propose une République fondée sur le mérite et où chacun aura sa chance, où l'on ne craindra pas de compenser les handicaps économiques, sociaux, éducatifs par une discrimination positive qui sera l’autre nom du volontarisme républicain ou de l'égalité réelle, et qui témoignera de notre volonté de combattre les injustices.
Dans la République personne ne doit être laissé de côté. Mais il ne peut pas y avoir de solidarité sans contrepartie.
Je vous propose une République où les droits seront la contrepartie des devoirs.
Je vous propose une République qui renouera avec le civisme comme fondement d’une morale partagée et du lien social.
Je vous propose de réinventer la République avec moi
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